Pensées d'amour
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 Lever du Voile

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Ayahoah
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MessageSujet: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 15:59

Le lever du Voile

Bien que je ne connaisse pas la personne qui a écrit ce texte... Il m'est quand même parvenu pour une bonne raison. Suite à sa lecture, j'ai eu quelques sourires, à savoir qu'il y a des gens qui peuvent mettre des mots sur nos ressentis, sur notre pensée, sur ce que l'on sait et expérimente chaque jour. Je décide d'en faire profiter chacun de vous aujourd'hui, qui parcourerez ces prochaines lignes, puisque si vous aussi, vous venez à le lire, c'est qu'il y a une raison. Nous sommes tous UN et nous faisons tous parti du TOUT.
Et pour moi, l'être ou l'entité divine qui a écrit ce texte est maître, comme chacun de nous...
Bonne lecture les douces lumières de Vie!
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Ayahoah
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:05

J’aimerais l’espace de quelques instants partager avec toi, qui que tu sois. J’ai accumulé un certain savoir au cours de ces années, et il me semble que garder tout ce savoir pour un seul être serait du gâchis. Avant de rentrer directement dans le vif du sujet, j’aimerais préciser certains aspects de ce sur quoi nous allons échanger. Ce que je vais transmettre tout au long de ce texte est Vérité, de la première ligne au dernier mot. Je ne vais pas partager avec toi des croyances, mais bel et bien un savoir pur. Cela dit, je n’attends pas de toi que tu assimiles tout cela sans réflexion. Prend tout ce que je t’offre mais surtout, ne le crois pas aveuglément. Tant que tu n’auras pas vérifié tout ce qui est déclaré ici, considère cela comme faux. Que tu sois un malfrat, un bourgeois, un érudit, une petite frappe, un aspirant (ou un maître) spirituel, que tu sois petit, grand, rond, carré, noir, jaune, vert, fou ou sage ne revêt aucune sorte d’importance. Il est aussi vrai qu’il t’es inutile de m’imaginer homme ou femme, illuminé, boddhisattva, mécréant, gourou, monstre, âgé ou jeune. Ce qui compte ici et maintenant n’est même pas les mots, ni même les personnes, c’est le partage, je dirais même l’acte de partage, que nous effectuons en ce lieu et cet instant précis.
Il faut aussi que tu sache que rien dont il va être mention ici n’est nouveau. Ce que je vais transmettre a d’ores et déjà été prononcé, partagé par d’autres, sans doute sous d’autres formes. Je ne prétends, et ne prétendrais jamais être le créateur ou le possesseur de tout cela. C’est pourquoi il est fort possible que tu puisses comparer certains de mes dires à je ne sais quelle idéologie, philosophie, ou dogme. En effet, il s’agit ici de choses spirituelles, entends par là de choses qui concernent l’Esprit, et plus que de l’Esprit, de la Vie. Cela dit, tout ce que je vais dire est affranchi de tout mot en « ie », « isme », et « ogme ».
Enfin, tu te demande peut-être (peut-être) pourquoi je te fais part de choses qui ont d’ores et déjà été transmises. Qui plus est, de choses qui, à l’ère du tout-médiatique, sont totalement disponibles pour qui veut chercher. La raison principale, je l’ai mentionnée dans cette introduction : il m’a été offert de « posséder » un certain savoir, et je ne souhaite pas le garder uniquement pour moi-même. Mais sache aussi que le fait que tu écoute en ce moment même tout cela n’est aucunement dû au hasard. Comme le disait Hermès Trismégiste, « A l’ignorant les lèvres de l’enseignant sont closes ». Cela veut dire que pour une raison bien précise tu as été amené(e) à me rencontrer ici et maintenant. Soit pour que tu apprennes, soit pour qu’il te soit confirmé quelque chose, soit pour t’infirmer quelque chose, ou pour faire appel à ton discernement. Sois en certain, mais doute-en. Les présentations étant faites, nous allons dorénavant nous emporter l’un l’autre dans l’inconnu et le connu, dans le subtil et le concret, dans la Vérité et le paradoxe.

Il est tellement de choses dont je vais te faire part qu’il m’est difficile de trouver un commencement, bien que je sache d’avance comment cela va se terminer (quoique « terminer » n’est pas le terme exact). Mais il me semble que pour aborder ces différents sujets, répondre à ces questions : « Qui sommes nous ? », « D’où venons nous ? », « Où allons nous ? », « Pourquoi ? » et « Comment ? » (et d’autres), il me faut t’éclairer (ou te rappeler), la Vérité d’un ordre microscopique et macroscopique sur l’existence, le fondement ultime et inhérent à la Vie, fondement qu’on appelle, d’usage, « Dieu ». Je suis très amusé car selon l’être que tu es, tu as sois grimacé, soit haussé les sourcils. En tous cas, ce terme ne te laisse pas indifférent. Il y a une réaction instinctive face à ce terme : le mental avance d’emblée « J’y crois », ou « j’y crois pas ». Alors je te rappellerais qu’ici, il ne sera aucunement question de croyances, de cultures ou de dogmes. Cependant il est vrai que cette partie de notre échange sera sans doute la plus ardue à exprimer pour moi, et à concevoir pour toi. Mais autant commencer par le plus gros morceau, ainsi tout sera (peut-être) plus limpide par la suite. Accroche-toi, et commençons.
Alors, « Dieu », a plusieurs appellations : Allah, Yahvé, le Tout, le Créateur, le tout-puissant, la Source, l’alpha et l’oméga, et cætera. Mais je vais t’avouer que je n’apprécie pas vraiment utiliser le terme « Dieu » pour une raison simple : au moment où tes yeux parcourent ce mot, des images, des stéréotypes te traversent l’esprit, qui limitent ce qu’est vraiment la réalité de « Dieu ». Or ici, il n’est pas question d’un barbu foudroyant l’impie. Il n’est pas question d’une Divinité. Un des termes les plus appropriés pour le caractériser est « le Tout », mais j’utiliserais le terme plus poétique d’ « Être suprême », pour tout d’abord éviter un trop-plein de dissonances cognitives qu’entraînent inexorablement les explications concernant les aspects de l’Être suprême, mais aussi pour d’autres raisons dont je te ferais part plus tard.
Alors les questions sont multiples sur cet Être suprême. « Si ce n’est pas un vieux barbu, qu’est ce ? », « Pourquoi n’intervient-il pas ? », « Qui l’a créé ? ». Enfin, tu les connais, la liste est longue. Voici les réponses. Il est possible que ton mental fasse barrière, car il s’agit de choses difficiles à concevoir (comme se représenter l’infini par exemple). Alors essaie d’écarter, durant ces explications, tes « occupations » et « soucis quotidiens » de l’esprit, ainsi que ton incitation naturelle à juger pour le moment. Tu auras tout loisir de faire confiance (ou pas) à ton jugement après coup. Commençons.
Remontons le temps à travers les âges, imagine-toi en train de visionner la création de l’univers, le grossièrement nommé « Big Bang ». Quand tu as cette image en tête, commence à passer la bande à l’envers. Toutes les planètes, les étoiles, les galaxies, se trouvent aspirées de plus en plus vite en un point. Puis, il n’y a plus aucun point, rien du tout. Il n’y a même plus d’espace. Conscientise cela. Il n’y a plus d’espace, de haut, de bas, de petit, de grand. Il n’y a plus rien. Si tu « visualise » cela, comme une vaste image noire ou blanche, enlève le noir ou le blanc, car il n’y a plus rien, donc plus de couleurs, plus de teintes. Il n’y a plus de temps non plus. Aucun temps ne s’écoule en avant ou en arrière. Prends un moment pour conscientiser cet état de « rien ». Puis, définissons ce « rien » comme une intelligence propre. Tu te dis peut-être que ce n’est pas clair : en effet, s’il n’y a que « rien », comment peut-il être une intelligence ? Eh bien remettons cela en question, finalement, être « rien », en principe, n’est-ce pas déjà être quelque chose ? (et ce n’est que le début des paradoxes qui en découlent) Maintenant, considérons que ce « quelque chose » qui n’est « rien », ou que ce « rien » qui est quand même « quelque chose » soit une intelligence. Ecarte tout jugement, opinion, ou rejet de ton mental. Même si tu es en désaccord avec ceci, laisse exister cette hypothèse de l’intelligence existant au-delà du « rien » se concevoir, pour le bien de ta compréhension de ce qu’il va en découler. Au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute matière et de tout éther, il y a cette intelligence, il y a l’Esprit. Il n’a pas de forme car il n’y a rien. Il n’a pas de consistance. Et il n’y a eu aucun moment où il n’a pas été là. Il a toujours existé en principe. Et vu qu’il n’y a pas de temps, pas d’avant, pas d’après, on peut seulement dire qu’il EST. Et cet esprit, c’est l’Être suprême. Voilà pourquoi j’utilise ce terme. « Être » pour « état d’être ». « Suprême » pour « Au-delà des lois » et « omniprésent », suprême en tous points, suprême à lui-même. Et cet Esprit, cette intelligence qui est au-delà de toute imagination, n’a aucune limitation quelle qu’elle soit, puisque ce « rien qui est finalement quelque chose » est à l’origine de tout ce qui existe, qui a existé et qui existera. S’il est capable de créer « Tout » (tous les univers, toutes les probabilités, causes et conséquences de tous les événements futurs et passés), de l’imaginer, de le concevoir, c’est qu’il est tout-puissant et omniscient. A la question « Mais qui a donné naissance à l’Être suprême ? », il n’est qu’une réponse paradoxale : lui-même, bien qu’il n’y ait pas « d’accouchement » à proprement parler. Il n’y a pas de « moment de création » puisqu’il est au-delà des choses, au-delà de ses lois même qui le caractérisent. Il se crée lui-même à tout instant. Mais il n’y a pas d’instant à proprement parler, puisqu’il n’y a rien. Il n’y a même pas de « présent » puisque le présent sous-entend une définition temporelle, et donc n’a aucun lieu d’être lorsqu’on parle de l’Être suprême. Celui-ci est donc un état d’être, un état d’être en perpétuelle création de lui-même. Et cet Être suprême est le créateur et le créé à la fois, il est tout parce qu’il n’est rien, il est l’alpha et l’oméga. L’Être suprême EST.
Voyons maintenant la réaction de cet esprit cartésien : « C’est bien beau ce que tu raconte, mais en as-tu une preuve ? » Oui, assurément. Il suffit d’imaginer le contraire de ce que je viens d’avancer : « l’Être suprême n’existe pas. » (ce qui, au passage, est à moitié vrai) Cela signifierai qu’avant que n’existe l’univers tel que nous le connaissons, il n’y avait rien du tout (pas même l’intelligence originelle). Cela n’est pas envisageable. En effet, rien ne pouvait être crée à partir de rien (littéralement). Esprit cartésien, tu sais pourtant que rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme. En fait, s’il n’y avait jamais rien eu en principe (en essence si tu veux), tu n’aurais jamais existé, l’univers n’aurait jamais existé, car il n’y aurait jamais rien eu pour vous donner vie. La preuve même que l’Être suprême EST, est que tu es en ce moment même en train de toucher de la matière, que tu es capable de raisonner en ce moment même. « Et si tout ceci était illusion ? » Quand bien même ce serait vrai (et qui plus est, en fait, ca l’est), une illusion reste « quelque chose », et pour qu’il y ait ce « quelque chose », il faut ce principe créateur. Si l’univers ne se résumait qu’à une seule particule, cela resterait la preuve irréfutable de la réalité de l’Être suprême.
Voilà que tu m’interroge encore, esprit cartésien. Tu me dis : « Bien, dans ce cas, explique-moi comment il a créé l’univers physique, puisqu’il n’y avait, en principe (en essence) aucune matière. » C’est une question très intéressante, et y répondre m’amuse beaucoup. En effet comme tu le précise, en principe, il n’y avait pas avant la création de l’univers tel que nous le connaissons, de matière, puisqu’il n’y avait…. Rien ! Donc conformément à la loi divine, adéquate en physique d’ailleurs, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », l’Être suprême ne pouvait créer à partir de rien si il voulait respecter ses propres lois, lois qui découlent de sa nature incorporelle inhérente à sa non-existence. Ouille, la dernière phrase fait mal. Je vais te donner un exemple concret. Imaginons que l’Être suprême, étant tout-puissant, décide d’outrepasser les lois qui vont régir l’univers qu’il va créer. Donc outrepasser la règle citée plus haut, dans le but, justement, de créer de la matière à partir de rien. (Magie !) En effet, l’Être suprême étant TOUT, c'est-à-dire absolument tout ce qui existe, s’il fait « apparaître » quelque chose qui n’existe pas en lui (extérieure à lui-même), comme disons… un caillou, visualise ce qu’il se passerait. Imagine que ce caillou apparaisse au milieu du pur et infini Esprit, cela serait incohérent : à la base, la seule chose existant étant l’Esprit, quelque chose d’impalpable, si un caillou (palpable) apparaît, il ne peut venir de l’Esprit même. SI un tel événement se produit, cela ne peut signifier qu’une seule chose : le caillou provient de l’extérieur de l’Esprit. A ce moment-là, l’Esprit peut se demander : « Mais s’il y a quelque chose d’autre que moi, cela signifie que je ne suis pas l’Être suprême, du moins pas le point culminant de la création. » En effet, cela signifierait qu’il y a un Être suprême plus suprême que lui. Mais, TOUT, étant l’Être suprême, et l’Être suprême étant dans tout, il est évident que la réalité soit assez proche de cette situation. Concrètement, que signifie toute cette digression ? Elle signifie que : au fondement de tout ce qui EST, demeure l’Esprit, et l’Esprit ne pouvant créer qu’à partir de lui-même, il ne peut donc pas créer de matière puisque la matière, fondamentalement, n’existe pas. Il ne peut créer qu’à partir de la non-matière, c'est-à-dire l’Esprit. Vois-tu donc la conclusion de tout ceci : tout ce qui n’est pas spirituel est illusion. En ce moment même tu crois être en train de me lire ou de m’écouter, mais en essence cela n’est pas vrai. Tout cela est création, disons imagination, de l’Esprit, et pas de n’importe lequel : TON Esprit. Mais nous y reviendrons.
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Ayahoah
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:06

Mais voilà que l’avocat du diable vient me poser une question : « Pourquoi serai-ce forcément une intelligence ayant Tout créé ? Pourquoi ne serai-ce pas simplement le hasard ? » En fait, avocat, tu as en partie raison quand tu suggère l’idée chère à nos scientifiques de la création hasardeuse, mais seulement en partie. Le hasard a bien son rôle à jouer dans Tout cela, mais pas le hasard seul. Revenons à l’étape où rien n’existe : pas de temps, pas d’espace, pas de matière. Imaginons que ce « rien »-là ne soit pas intelligence. Imaginons même, bien que cela soit impossible (mais rien n’étant fondamentalement impossible pour l’Être suprême, amusons-nous avec les paradoxes), qu’au fondement du Tout, il y ait esprit, certes, mais pas intelligence. Cet esprit pourrait-il créer ? Assurément non, car il ne disposerait pas d’un ingrédient inhérent à l’intelligence, ou a la conscience que l’intelligence engendre : la volonté. Or, revenons-y encore une fois, si cela avait été le cas, toi et moi ne serions pas ici en ce moment-même. Cela dit, l’intelligence de l’Esprit, qu’on peut aussi appeler intelligence vivante, intelligence de la Vie, a un nom connu de tous. Cette intelligence, cette volonté, c’est l’Amour, l’amour vrai.
« Dieu est amour », dit l’adage. Je vais t’expliquer cela, et tu verras, si tu ne le sais déjà, que l’Amour, le véritable amour, est bien plus qu’un simple sentiment goût guimauve. Il va falloir une fois de plus revenir au moment de la création, pour comprendre que cette création est le plus grand acte d’amour jamais réalisé !
Juste avant la création, il y a l’Être suprême. Il EST. Il n’est rien et pourtant tout ce qui existe. Il est conscient de sa perfection, de sa toute puissance en tant qu’état d’Être. Mais la perfection pure ne suffisant pas à un Être sans limite, l’Être suprême veut faire l’expérience de sa souveraineté, de sa toute puissance, de son infinité. Comment faire cela : en faisant l’expérience de ce qu’il est et de ce qu’il n’est pas. A partir de maintenant, considère que ce que je dis est la plus pure Vérité, tu auras la preuve de ce que j’avance ensuite, mais pour ta compréhension, pour l’instant, il ne faut pas que tu perdes le fil en faisant intervenir tes pensées provenant de l’ego.
L’Être suprême donc, étant Amour, veut faire l’expérience du Tout, incluant de ce fait qu’il souhaite faire l’expérience de tout ce qu’il n’est pas. Le fait que l’Être suprême / Dieu / le Tout est UN, en essence, unique, pour pouvoir faire l’expérience de ce qu’il est et donc de ce qu’il n’est pas, doit se séparer de lui-même, en étant par exemple 2, puis 3, puis 42, puis… Mais avant de se lancer dans une série de chiffres qui n’ont aucun sens, revenons-en aux premiers êtres séparés de l’Être suprême. Disons par exemple, qu’à partir de lui-même, il crée 12 êtres (parce que le chiffre est joli). Il offre à ces êtres (qui restent impalpables, ils ne sont que purs esprits) les mêmes pouvoirs que les siens. Mais il ne faut pas oublier que ces 12 êtres sont des créations de l’Esprit de l’Être suprême. Donc bien qu’aussi puissants et intelligents que lui, il ne peuvent pas retourner leurs pouvoirs contre leur créateur. En effet, rien ne peut atteindre l’Esprit, puisque l’Esprit n’est rien. Il ne peut-être détruit ou même touché. Ce serait comme si Hamlet criait à Shakespeare « Hé toi, le créateur, je vais te buter ! » Shakespeare pourrait aller même jusqu’à faire croire à Hamlet que celui-ci l’a tué, mais ce ne pourrait être réellement le cas. Qui plus est, qui, au fond, a vraiment crié « Hé toi, le créateur, je vais te buter ! » ici ? Est-ce Hamlet ? Shakespeare ? Moi ? L’Être suprême ? Cela dépend effectivement de la perspective par laquelle nous observons cette situation.
Cette petite vision fractale de la relation entre le créé et le créant était une image pour te faire comprendre la relation entre les hypothétiques 12 esprits, qu’on peut qualifier, eux, de « divinités », avec l’Être suprême. Cependant, il y a une grosse différence entre l’exemple d’Hamlet et les douze esprits. L’Être suprême, en plus de ses pouvoirs, a offert aux divinités quelque chose que Shakespeare n’avait pas la possibilité d’offrir à Hamlet. Et c’est là, le plus grand acte d’amour jamais réalisé : il leur a offert la liberté. En leur offrant ses propres pouvoirs, en les séparant de lui-même, de l’Amour originel et essence-ciel, il leur a offert la possibilité de faire l’expérience de tout, d’absolument tout, même de ce que l’Être suprême n’est pas en essence. Les divinités avaient (et ont) le choix. Le choix d’aller vers ce qui est : l’Amour, mais aussi d’aller vers ce qui n’est pas : le non-Amour. L’Être suprême étant omniscient et omniprésent (puisqu’il est dans tout), à chaque instant où l’un de ses 12 esprits fait une expérience individuelle, l’Être suprême en fait l’expérience simultanément, sans qu’il n’oblige cet esprit à quoi que ce soit, puisqu’il a offert la liberté à cet être. N’en déplaise à Einstein, Dieu joue bel et bien aux dés. Pour avoir une image plus nette de cette situation de séparation dans le but de faire l’expérience totale, prenons un exemple. Imagine la Terre, notre magnifique future étoile bleue dont la beauté et la singularité n’est plus à prouver, comme une entité consciente d’elle-même (en fait, c’est le cas), et qu’elle veuille faire l’expérience de l’expression de sa beauté, de sa réalité, dans sa totalité. Pour cela, elle décide d’oublier qu’elle EST la Terre (un oubli total), et s’incarne par exemple dans un arbre, en tant qu’individu, ne se souvenant qu’à son réveil, c'est-à-dire après la mort physique de l’arbre, de ce qu’elle est vraiment. Gargarisée de cette expérience, elle décide de renouveler ensuite ces incarnations dans différents êtres (animaux, minéraux, végétaux, humains), jusqu’à retrouver, ces expériences terminées, son état d’être originel en tant que Terre. Ce qui est amusant dans cet exemple, c’est que cela est proche de la réalité. En effet TU es la Terre qui s’est incarnée dans un être humain en ce moment même. Tu as pleinement choisi de toi-même de ne pas t’en souvenir pour faire l’expérience d’être séparé(e) d’elle, TU t’es déjà incarné en minéraux, en végétaux, en animaux, et en d’autres formes de vies au niveau de conscience aussi élevé que l’être que tu es aujourd’hui. Tu auras encore beaucoup d’expériences, petit à petit dans des incarnations, ou dans des existences en des corps qui laissent la conscience, plus élevée, mieux s’exprimer, car plus libre. Tu passeras aussi par les réalités/densités supérieures de cet univers quand le temps sera venu, puis tu redeviendras « Terre » totalement (dans toutes les « dimensions » à la fois), et tu te rendras compte que tu n’es que le système solaire incarné dans la Terre. Et de la même manière, quand tu seras à nouveau système solaire, tu te rendras compte que tu es la galaxie incarnée dans le système solaire. Tu iras toujours plus loin, plus grand, plus conscient, plus libre, plus haut, de plus en plus haut, jusqu’à te rendre compte finalement qu’en effet, oui, tu ES l’Être suprême. Qu’en effet, oui, tu es le Tout et le rien, le subtil et le concret, l’alpha et l’oméga. Et qui plus est, oui, tu ES cela en ce moment même, c’est juste que tu ne t’en rappelle plus, et que tu as décidé, consciemment, de poser toi-même ce voile de l’oubli et de t’incarner en un être limité. Mais chaque chose en son temps. Tu n’es qu’Hamlet qui vient de se rendre compte qu’il est Shakespeare, mais aussi Othello à la fois, ainsi que Mercutio, Roméo, Juliette, ainsi que tous les autres personnages à la fois. Mais LIBRE !
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:07

Cela dit, je préciserais plus loin ce qu’est la liberté car j’ai cru entendre un déterministe convaincu (et il a raison, à moitié) trépigner. En effet, l’avocat du diable me pose encore une question : « Cela est vrai, mais seulement si l’Être suprême est Amour et un « gentil » quelque part. Mais cela sous-entend qu’on ne peut atteindre l’état ultime de conscience qu’en étant un « gentil ». Mais tu dis que l’Être suprême est tout ce qui EST, il doit donc aussi être la méchanceté par exemple. Peut-on atteindre l’état de conscience ultime en explorant uniquement la « méchanceté » ? Et qu’est ce qui prouve que Dieu n’est pas un salaud qui apprécie nous voir souffrir ? » Voilà une longue question. Cependant je tiens à remplacer deux termes : « bon » et « mauvais », car ce sont des choses qui n’existent pas dans le « royaume des cieux ». En effet, qui a la science et la sagesse infuse pour te dire ce qui est « bien » et ce qui est « mal » ? Est-ce l’Être suprême qui t’a dicté ce qui l’était ? Non. Alors qui ? En Vérité je te le dis, il n’y a pas de « bien » ou de « mal », il n’y a que des expériences. En Vérité, un crime n’est pas un acte « mauvais » ou « bon ». C’est ton ego qui le définit comme tel. Mais ton jugement, s’il est plutôt positif ou plutôt négatif, sera forcément faux. Car le jugement se fait par rapport à tes valeurs, à ta société, à ton éducation, à tes conditionnements mentaux, bref, à tout ce qui vient de l’extérieur de toi depuis ta naissance. Ce qui vient de l’extérieur crée, littéralement, une sorte d’ « entité » qui s’appelle l’ego. Cet ego façonne ta personnalité, mais en aucun cas l’ego est TOI, en aucun cas l’ego est ton essence, c’est juste qu’on t’a conditionné pour te faire croire qu’il l’est, mais cela est faux. Et l’ego juge, mais alors que tu crois que c’est toi qui juge, c’est l’ensemble de ce qu’on peut appeler la « matrice » (j’y reviendrais), qui pense à ta place, qui s’exprime. En gros, quand tu juge que quelque chose est « bien » ou « mal », tu dis ouvertement « j’abandonne ma souveraineté et laisse des organismes extérieurs à moi (la matrice) s’exprimer à ma place ». Ceci est la réalité, et le jour ou tu voudras te regarder, nu, en face (si ça ne t’es pas encore arrivé) tu devras accepter cela. Il est simple de savoir si ce jour est déjà arrivé. Si ce n’est pas encore le cas, ton ego, par la voix de ton mental, est en train de se débattre en te disant « non, non, ça n’est pas vrai ». Et plus cette voix se fait forte, plus cela veut dire que tu es dans l’ego. Cela ne veut pas dire que c’est « bien » ou « mal », ce n’est aucunement un jugement mais une simple observation.
Voilà pourquoi il est nécessaire d’utiliser les termes « évolutif » et « involutif », qui ne jugent pas. « Evolutif » caractérise tout ce qui va vers le haut, vers l’évolution, vers la création, vers la joie finalement. « Involutif » caractérise tout ce qui va vers le bas, vers l’involution, vers la destruction, vers la désolation finalement. A toi maintenant de t’observer, et d’observer cet ego, et de déterminer si cet ego est évolutif ou involutif.
Donc revenons-en à la question de l’avocat du diable que nous pouvons reformuler ainsi : « Peut-on revenir à l’état d’Être suprême en passant uniquement par des états involutifs ? » La réponse tu la devine : non, cela n’est pas possible. Cela n’est pas possible parce que nous avons la chance que les voies de l’Être suprême sont orientées vers le haut. C’est simple à comprendre : si l’Être suprême était un être qui allait vers l’involution, il n’aurait jamais eu l’occasion de se créer (puisque la création est un acte évolutif). En fait, là encore, rien n’aurait jamais existé. Si l’Être suprême allait vers le bas, l’involutif, il se serait détruit lui-même avant d’avoir existé. Donc ce n’est pas le cas. Maintenant nous savons que l’Être suprême est Amour, l’Amour étant le carrefour de toutes les choses évolutives existant. Pour parvenir à ce carrefour, à cet Être suprême, il faut s’en rapprocher, et pour s’en rapprocher, il faut passer par des chemins évolutifs. Il n’est pas possible de s’en rapprocher par un chemin destructeur. Mais forcément, cela entraîne une interrogation : et le libre arbitre dans tout ça ? L’un n’empêche pas l’autre. Il y a libre arbitre ET déterminisme, et qui plus est, nous avons la chance, tous, d’être guidé sur le juste chemin. Je vais t’exposer cela.

Nous sommes tout d'abord guidés par nos propres choix de ce qu'on peut appeler la « pré-existence ». Cette période de transition durant laquelle nous choisissons l'endroit de notre enfance, notre environnement immédiat, et les étapes qui jalonneront justement notre existence. Plus qu' « étapes », nous pouvons parler de « balises ». Et puis bien sûr il y a la « petite voix », c'est-à-dire le canal, la fréquence radio entre le soi supérieur (qui n’a pas le voile de l’oubli sur les yeux), et le soi inférieur (toi, ici et maintenant), qu'on développe selon l'ouverture de conscience, et il y a bien sur la « hiérarchie supérieure », bien qu'il y ait suprématie des densités de réalité du dessus, il n'est pas question de supériorité. (nuance entre suprême et supérieur).

MAIS

mais.

Bien que nous soyons guidés (et non dirigés) cela ne veut pas dire que nous n'avons pas le contrôle de ce qu'on appelle vulgairement le destin. A tout instant, nous pouvons délibérément nous écarter du chemin que nous avons nous-même choisi, quand bien même le voile de l'oubli nous empêche de le voir réellement. Ce chemin justement, est celui qui est le plus en adéquation avec notre âme, sauf quelques exceptions (je pense aux quelques uns qui se désincarnent volontairement dans un but bien précis). Quand je dis désincarnation, je veux dire par là une « descente » des royaumes supérieurs pour exister dans un royaume inférieur (la troisième dimension par exemple). Car sache que le corps n’est pas le réceptacle de l’âme. C’est le corps qui s’incarne dans l’âme, et non l’inverse. On pourrait donc plus parler de désincarnation que d’incarnation, cela serait plus juste.
Donc en effet, ce chemin est celui qu'on pourrait qualifier de MEILLEUR. Du moins le plus adapté. Ce chemin est en tous cas parfait. Mais il ne nous enchaîne point. Nous pouvons en sortir si l'envie nous en prend.

Que se passe t'il alors ? Eh bien tout simplement nous nous rendons compte qu'il ne va plus aussi bien dans le sens de la Vérité ou de l'évolution.

La vérité fondamentale (du moins une de ses caractéristiques) est que tout est évolution, expansion. On ne peut chuter (au sens fondamental du terme). Et à la « fin », qui l'eût cru, ce seront les gentils qui gagneront. La source, Dieu, l'Être suprême, le Tout aura fait la totale expérience de lui/elle/soi-même.
Les « choses » qui rapprochent le plus l'âme de l'être de perfection sont assez simples et connues de tous. Liste non exhaustive : La compassion, l'humilité, le pardon, l'Amour vrai, qui brûle les liens, pas celui qui les crée, l'intelligence vivante ou la sagesse, la recherche intérieure et exterieure a la foi (volontaire la faute d'ortographe). Ce qui est bien fait avec ces choses qu’on peut caractériser comme des qualités, c'est que mises en pratique, elles enrichissent (soi, les autres, les univers) et donc qu'elles rendent heureux (soi, les autres, les univers).

Nous choisissons de vivre en troisième dimension pour faire pour l'instant des expériences qui nous permettent, à notre « niveau » exact, de se rapprocher de ces « qualités ». Mais nous sommes libres à tout moment d'aller voir du côté de l'illusion. Nous pouvons nous complaire dans ce qui n’EST PAS : le mensonge, l'avidité, la méchanceté, l'ignorance et l'irrespect (liste non exhaustive non plus). Bien sûr que nous pouvons nous frotter à tout cela ! Pourtant tu verras bien que toutes ces choses t’appauvrissent, ne te rendent pas heureux, n'enrichissent personne pas même toi, ou seulement d'illusions ! Mais libre à toi de subir tous ces désagréments, vas-y si tu y tiens tant, rien ne t’y empêche.

Donc oui nous sommes guidés, et oui nous pouvons à tout moment nous écarter de notre chemin.

Mais c'est totalement inutile. Mais nous pouvons.

Mais par-dessus tout, ce qui est vraiment bien fait, c'est que où que nous décidions d'aller, les balises sont encore et toujours présentes, et à tout moment nous est donné le choix de revenir sur la route de la vérité, ce que j'appelle « l'autoroute de la liberté ». Paradoxal diront certains. En effet. Toute vérité n'est elle pas paradoxale ? Bien sûr que si.

A moins que non.

Tu te demande peut-être pourquoi donc aller vers un tel chemin, pourquoi donc vouloir retrouver cet état d’Être suprême ? Parce que c’est le but ultime de l’existence. C’est ce que cherche fondamentalement tout un chacun, sauf ceux qui l’ont déjà trouvé. Connais-tu la pyramide de Maslow ? C’est une sorte de hiérarchisation des besoins par ordre d’importance. Les premiers besoins les plus fondamentaux qui sont à la base de cette pyramide sont les besoins physiologiques (manger, dormir…). Au-dessus il y a les besoins de sécurité (maison, stabilité). Puis il y a les besoins de reconnaissance et d’appartenance sociale (famille, amis…). Ensuite viennent les besoins d’estime (reconnaissance, valorisation), et enfin, au sommet de cette pyramide, il y a l’autoréalisation, la réalisation de soi. Il arrive dans une vie que tous les besoins cités ici, excepté le besoin de réalisation de soi, soient comblés. Une personne n’ayant jamais approché les choses d’un ordre spirituel se retrouvant dans cette situation commence à s’interroger. « J’ai un toit, j’ai des amis et une famille, je mange à ma faim, je fais un peu de sport et joue dans un orchestre, mais pourtant j’ai la désagréable impression que je ne suis pas heureux, qu’il me manque quelque chose ». En fait, à partir de cette situation, cette personne va être amenée à se poser des questions fondamentales. « Pourquoi fais-je tout cela ? Pourquoi vivre ? Qu’est-ce que moi ? » A ce moment cette personne se rend compte que finalement, tous les besoins auxquels elle avait répondu n’ont aucune valeur. Cette personne se retrouve dans une situation de pensée où l’absurde (métro, boulot, dodo) n’a plus sa place dans son existence, et que ce qu’elle cherche avant tout, c’est à se trouver. Ce sont les réponses à ces questionnements que j’essaie d’exposer dans cet échange. Mais avant cela, je suis là (et je ne suis pas seul) pour dire que ces questions sont vitales, et que les réponses existent, et que celui qui les cherche véritablement les trouve. La « matrice » (les organismes qui pensent à ta place), elle, a peur de ces réponses. Elle sait que ces réponses émancipent l’être. Mais la matrice est dépendante de l’être, justement. Pour elle tu n’es qu’un ventre prolongé d’un sexe, tu n’es qu’une énergie motrice qui la nourrit, comme une pile électrique. Elle fournit ce qu’il faut pour que tu la nourrisse : un salaire, une télévision, un schéma de société, des valeurs, une éducation, des débats d’opinions stériles... Elle te fournit tout ce qu’il faut pour que surtout, tu ne pense pas à ces questions-là. Elle te fait croire que les réponses, même si elles existaient, ne t’apporteraient rien. Elle te fait croire que la richesse est matérielle. Elle te fait croire au « paraître » plutôt qu’à l’ « être ». Elle stabilise le monde dans un état de misère matérielle et intellectuelle, pour que tu ne te pose aucune question d’ordre spirituel et que surtout, tu continue à la nourrir. Si les êtres qui la nourrissent savaient que l’émancipation était possible, que la liberté était à la portée des doigts, ainsi que la réelle richesse, ces êtres-là se détourneraient naturellement de la matrice, cette entité involutive qui a besoin de plonger l’humanité, pour sa survie, dans l’ignorance. Et plus tu restes dans ce cercle vicieux d’involution qui nourrit l’involution, plus tu fais grandir la matrice, plus tu resserres les chaînes autour de tes poignets, plus tu abandonne ta souveraineté, et plus tu te soumets à ton propre esclavage.
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:07

Comment sortir de la matrice ? La réponse est simple. La matrice est une entité involutive. Il suffit de te « nourrir » de choses évolutives. Je t’en ai cité une liste non-exhaustive plus haut. Il te faut te rapprocher d’une voie de joie, de bonheur, de compassion, de partage, etc. Certains diront « Mais c’est difficile, j’ai des soucis, j’ai des problèmes, la vie est dure, il y a souvent des événements tragiques ». Cela est faux. Il n’y a pas d’événements tragiques, c’est toi qui les caractérise comme tel. Il n’y a que des événements. La vie n’est pas difficile, c’est toi qui donne plus d’importance aux problèmes qu’ils n’en n’ont vraiment. Je ne minimise pas la gravité des événements qui arrivent. Les problèmes restent des problèmes. Mais tu as le choix de faire en sorte qu’ils t’affectent ou pas. Si les problèmes t’affectent, si les événements t’affectent, c’est parce que tu nie le fait que tu ne fais qu’UN avec eux. Regarde la réaction de la plupart des personnes qui regardent les informations désastreuses à la télévision. La phrase la plus récurrente qui suit le choc est : « C’est pas possible ». Il y a une négation instinctive (et absurde finalement, ils ont quand même l’événement sous les yeux) de la réalité. Ces personnes mettent une distance entre eux et l’événement. Elles disent « ce n’est pas moi ». Pourtant, maintenant que nous savons toi et moi ce qu’est l’univers en essence, nous savons que tout est UN, que tout provient de la même source, et donc que l’Être suprême est dans toute chose, autant en toi que dans la pire des tragédies. En sachant cela, tu te dois d’accepter les événements, les problèmes, les soucis, comme faisant partie d’un Tout, Tout qui est, dans son essence, parfait, immuable, Amour. Tu ne peux pas, en tant qu’être limité, arrêter les vagues, par contre tu peux apprendre à surfer. Tu peux être capable d’assumer, d’accepter, que dans tout événement involutif, tu puisse te dire « Oui, je suis cela aussi. J’accepte la réalité de ces choses, j’accepte que cela existe ». C’est le début de l’acceptation. Et quand je dis acceptation, cela ne veut pas dire approbation, cela veut dire admittance. Cela n’est pas une fuite en disant « Je ne peux rien y changer, alors à quoi bon ? » Cela n’a rien à voir, au contraire. Cette acceptation de Tout ce qui EST, et donc aussi et surtout de tout ce qui est involutif, est une prise de responsabilité par rapport à cet événement. La responsabilité, à la différence de la culpabilité, est une force évolutive. La culpabilité ne fait que te condamner un peu plus dans ton rôle d’esclave que la matrice à voulu pour toi.

Ce processus d’acceptation est aussi appelé « lâcher-prise ». Cela signifie : cesser d’essayer d’avoir de l’emprise sur les événements, car en tant qu’individu, il est en effet impossible d’avoir une réelle emprise sur les choses. Mais lâcher prise sans savoir, est un acte d’ignorance. Si, sans avoir connaissance des lois qui régissent la Vie, tu décide de ne plus avoir d’emprise, c'est-à-dire que tu lâches prise sans avoir confiance, cela est presque dangereux. C’est comme si tu courais à toute vitesse dans le noir tout en sachant qu’à tout moment tu peux te prendre un mur. Mais lâcher prise en ayant connaissance de ces lois est tout autre chose. Car dans le noir, cette connaissance est la voix qui te guide, qui te dis « tu peux avoir confiance, il t’arrivera toujours ce qui est, dans l’absolu, le mieux pour toi. » Bien sûr cela n’est pas forcément facile. Toute notre vie nous avons été éduqués dans un climat de peur. Toute notre vie il nous a été demandé de considérer notre prochain comme un ennemi potentiel. Il y a des réflexes qui ne se perdent pas. Dans le noir, dans l’inconnu, même avec la voix qui nous dit de faire confiance, même en sachant que cette voix a raison, nous tâtonnons. Face aux événements, tu as le choix de te comporter de deux façons différentes. Sois tu essaye de lutter contre le cours de la rivière, tu te débats, tu te fatigues, tu te fais mal et finalement tu te fais emporter, soit tu ne fais qu’un avec le cours de la rivière, tu le laisse t’accompagner sans essayer d’avoir de l’emprise sur lui et tu te laisse glisser entre les rochers. Le cours de la rivière n’est pas un ami ou un ennemi, c’est toi qui le caractérise, par tes actes, comme l’un ou l’autre.
Bien sûr, j’en entends déjà crier au blasphème : « Cela veut dire que ce qu’il se passe dans des pays difficiles, comme en Afrique, doit rester tel quel ? C’est une honte ! » Non, je ne dirais jamais cela. Dans l’absolu, en effet, il y a tellement de choses à faire pour l’Afrique et pour les pays pauvres… Il faut aussi savoir que si les richesses étaient utilisées intelligemment, et non pas pour satisfaire la position de pouvoir d’une minorité minuscule de cette humanité, toutes ces choses qui sont à faire pourraient se réaliser en l’espace d’un an. Et je ne parle même pas de cet attribut du pouvoir qu’est l’argent (pourtant il y aurait à en dire), je parle seulement de moyens. Je n’aime pas citer de chiffres, mais il me semble que celui-ci est important : il y a de quoi faire vivre décemment 12 milliards de personnes sur cette planète aujourd’hui. Qu’on arrête de faire culpabiliser le citoyen pour tout et n’importe quoi et regardons la réalité en face. Ce n’est pas le citoyen, qui répartit la richesse.
Mais cette minorité dont je te faisais mention a du pouvoir seulement parce qu’un trop grand nombre de personnes laisse en âme et conscience cette minorité avoir du pouvoir sur elles. Et c’est cette même minorité, qui a besoin de laisser ce monde dans un état de misère physique et morale. Si tu veux changer cela, si tu veux tout libérer des griffes de cette minorité, c'est-à-dire libérer le monde et donc toi-même par la même occasion, il te faut changer de perspective sur la réalité des choses, car pour l’instant tu utilise la perspective de la matrice. Tu sais maintenant que tu n’as plus à te sentir séparé du reste de l’humanité, alors met toi à la place quelques instants, justement, d’une personne vivant dans ces pays difficiles, où la vie est si dure. Aurais-tu envie, sincèrement, que des personnes, dont tu entends dire qu’ils ont la possibilité d’avoir une vie meilleure, soient tristes pour toi ? Ce n’est pas le cas. Si tu étais dans ce pays difficile et que tu désirerais ne plus y vivre, mais plutôt vivre dans ces pays du Nord, tu voudrais y vivre pour y être heureux. Alors quand un événement évolutif t’arrive, même s’il est mineur, SOIS heureux, exprime ce sentiment dans sa toute grandeur. Sois heureux parce qu’en étant heureux, tu déclare ton Amour pour tout ceux qui en manquent. Exprime cette joie comme si elle était capable de rayonner à travers tous les êtres de cette planète. Tu ne remercieras pas, ni n’aideras les gens qui veulent être heureux mais qui ne le peuvent pas, en étant triste alors que tu pourrais ne pas l’être.
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:07

La seule chose qui t’empêche d’atteindre l’acceptation, l’objectivité, la paix, se nomme l’ego. Il est un ennemi alors qu’il ne devrait pas en être un. Il te faut le définir (si ce n’est pas déjà fait), si tu veux le comprendre. Je dis comprendre, parce que combattre est inutile. Tout ce qui t’a été offert pour cette existence a un sens, donc il faut comprendre, car combattre serait refuser sa propre richesse. Alors qu’est ce que l’ego ? L’ego est le résultat, l’entité, qui résulte de toutes les manifestations extérieures à toi. Tu crois avoir des idées, une personnalité, des caractéristiques mentales qui te sont propres. Cela est faux. Tu n’es en aucun cas créateur. En fait, personne ne l’est. La mélasse new age répète sans cesse « nous sommes des créateurs en puissance ». En fait non, nous sommes seulement des « transformateurs », je dirais même des « sublimeurs », mais en aucun cas des créateurs, que ce soit physiquement, ou spirituellement. En effet, il est impossible de créer, au sens propre du terme, quelque chose d’entièrement nouveau, qui n’a encore jamais été imaginé auparavant. Si je te donne de l’argile, tu auras beau essayer toutes les formes imaginables de poterie, tu n’en créeras aucune qui n’ait été auparavant créée. Si je te demande de penser à quelque chose qui n’a jamais été pensé, cela t’es impossible. Si tu essaye de créer une image, ton image sera forcément inspirée par quelque chose que tu as déjà vu, déjà entendu, déjà senti, déjà touché ou goûté. D’ailleurs, ne pense-tu pas dans ta langue originelle ? Es-tu capable de raisonner sans utiliser ce langage ? Si tu pense en tel ou tel dialecte, c’est parce que tu as été éduqué dans un environnement qui parle tel ou tel dialecte. Cette langue ne vient pas de toi. Comme tes convictions politiques ne viennent pas de toi, comme tes valeurs ne viennent pas de toi. Tu les as choisi, cela est possible, parce qu’elles te « parlaient », mais en aucun cas tu les as créées, en aucun cas elles ne te sont propres. Par contre il est vrai que tu peux « transformer » ces convictions, ces valeurs, ces idées, à ton gré. Tu peux en faire quelque chose qui te « correspond ». Cela, est un travail de sublimation. Nous sommes peut-être des alchimistes en puissance, mais en aucun cas des créateurs.
Cette digression sur la notion de création était là pour te montrer que l’ego était la somme de tout ce qui te vient de l’extérieur. En aucun cas cet égo est TOI. En aucun cas cet égo est ton essence, bien qu’il veuille te le faire croire. L’ego est le rôle que tu décide de jouer, rien de plus. Fondamentalement, l’ego n’existe pas. C’est quelque chose de factice. C’est un vêtement, tout au plus, un vêtement sans consistance, mais un vêtement assez voyant pour qu’on ne voie surtout pas ce qui se cache derrière. Parce que ce qui se cache derrière, ton essence, ne correspond pas à l’idéal que la société dans laquelle tu vis veut que tu incarne. Il est tout à fait honorable de faire des concessions pour cette même société. Il est tout à fait honorable de retenir par exemple, sa colère, ou son orgueil, pour le bon fonctionnement d’un groupe de personnes. C’est même un acte d’intelligence. Par contre, ce qui est involutif, c’est se mentir à soi-même. C’est ne pas oser s’avouer que l’on n’est pas « parfait ». On se ment toute sa vie en se répétant qu’on est l’ego. Cette répétition, c’est son arme. La voix de l’ego est le mental. Cette voix qui trotte toute la journée sans qu’on puisse l’arrêter. Pour la comprendre, cette voix, et pour qu’elle arrête de te torturer, il te faut l’observer. Il te faut comprendre par quelles voies elle passe pour, s’il n’est pas possible de la faire taire dans la vie de tous les jours, transformer le vacarme assourdissant qu’elle produit en une simple mélodie dont tu puisses modifier le volume à volonté. Je vais te donner deux caractéristiques inhérentes au mental, si tu souhaites le comprendre. Pour ce qui est des autres caractéristiques, elles te sont propres, donc toi seul sera capable de les comprendre.
- Le mental se fait plus bruyant lorsque tu n’es pas attentif à ce que tu fais. Lorsque tu es concentré, lorsque tu es dans l’instant, le mental se tait de lui-même. Par exemple essaie de fixer la trotteuse d’une montre pendant une minute. Essaie de ne faire QUE la fixer, de seconde en seconde. En soi, c’est un exercice assez difficile. Il est fort possible qu’avant la fin de la minute tu aies pensé à quelque chose, et peut-être même qu’au moment ou tu auras « retrouvé tes esprits », la minute soit largement dépassée.
- Le mental n’est jamais dans l’instant. Le mental se perd toujours dans le passé ou le futur. Or, cela est une perte d’énergie considérable. C’est simple : le passé n’est plus, et le futur n’est pas encore. Ce sont deux choses qui n’existent pas dans l’instant présent. C’est pour ca que je dis que fondamentalement, il n’y a pas réellement de problème. Prend du recul l’espace d’un instant : au moment où tu m’écoute, là, maintenant, tout de suite, en cet instant présent, as-tu un problème ? Non, tu es en train de m’écouter, sans doute assis confortablement. En cet instant présent il n’y a personne qui interrompt notre partage. Le mental, étant soit dans le passé, soit dans le futur, peut te dire que tu as des soucis, mais en Vérité, dans cet instant présent, tu n’en a aucun. Le mental n’est jamais dans l’instant.

Le seul moyen réellement efficace d’enrayer la torture mentale est la vigilance. Par exemple, demande à quelqu’un quelle sera sa prochaine pensée. Cette personne va arrêter de réfléchir et être attentive, à l’écoute de son mental. Mais chose étrange, le mental ne lui parlera pas. Il est même fort probable que cette personne te dise « j’aimerais bien, mais aucune pensée ne vient. » Aucune pensée ne vient, en effet, parce que cette personne est restée, durant quelques instants, dans un état de vigilance. Si tu veux comprendre ton mental, tu te dois de cultiver cet état de vigilance, dans l’instant présent. Chaque pas fait dans l’instant présent est un moment de pure et absolue Vérité.

Je vais terminer ces derniers paragraphes en te citant un petit conte qui dessine assez intelligemment ce qu’est le lâcher prise.
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:10

Les trois portes de la sagesse

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.
- Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie, demanda le Prince.
- Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :
"CHANGE LE MONDE"
"C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas.
- C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise.
Et il disparut. Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:
"CHANGE LES AUTRES"
"C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration." Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses.
- Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :
"CHANGE-TOI TOI-MEME"
"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser.
- C'est bien, dit le Sage.
- Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
- C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru.
Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 16:10

"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
- C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte.
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:
"ACCEPTE LES AUTRES"
Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage :
- "Qu'as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
- J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
- C'est bien, dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :
"ACCEPTE LE MONDE"
"Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois." Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
"- Qu'as-tu appris sur le chemin ?
- J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
- C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde."
Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.
- Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence.
Et le Vieil Homme disparut.
Texte de Charles Brulhart

L’homme qui VIT cet état de grâce qu’est ce lâcher-prise dans chaque instant est l’homme sans désirs. Et contrairement à l’image préconçue que l’ont peut avoir de cet état d’être, ce n’est pas un état lisse. Vivre sans désir n’est pas uniquement vivre sans souffrance. C’est vivre dans la joie. L’homme sans désir vit dans l’exceptionnel, car lui qui n’attend rien, lui qui ne désir pas avoir, arrive à comprendre et à concevoir la richesse et le bonheur que lui apporte chaque journée. Il peut voir chaque instant et chaque chose comme si c’était la première fois. Et cet état d’être apporte à l’existence une extase perpétuelle, faisant de tout ce qui EST quelque chose d’extraordinaire et d’unique. L’homme sans désir, qui sait qu’il ne possède rien, est l’homme le plus riche de l’univers.
C’est cet état d’être ultime qu’est l’Amour, l’amour vrai. Nous allons terminer cet échange en parlant de cet Amour. Nous avons vu que l’Amour est le fondement de tout ce qui EST, qu’il est l’intelligence vivante, la volonté même de l’Être suprême. Cet Amour-là est bien plus élevé que l’amour dont on entend vulgairement parler chaque jour. L’amour ne crée pas de liens, il les brûle. Une des plus grandes sagesses est de savoir que Tout est à sa place, que même si les événements peuvent paraître chaotiques, Tout suit un plan parfait en essence, il n’y a rien a changer, à modifier. La plus grande intelligence est de vivre pleinement ces événements, en étant dans l’instant. A partir du moment où tu crée un lien avec une personne, c’est que tu sous-entends qu’il y a une distance entre elle et toi, ce qui, dans la Vérité, est faux. Tous les êtres et existences sont imbriqués dans un ordre parfait les uns dans les autres. Quand tu crée un lien, tu sépare. Quand tu crée un lien, tu essaie de t’approprier. Quand tu crée un lien, finalement, tu éloigne, et tu t’éloigne de l’état d’être de l’amour vrai. En Vérité tu ne fais qu’UN avec tout ce qui EST. Et cesser d’essayer d’avoir de l’emprise sur les autres, sur soi, sur le monde, est d’une très grande humilité devant l’immensité de la Vie. Ceci, est vivre dans l’Amour. C’est pour cela que je te disais, au début de cet échange, qu’il m’importe peu de savoir qui tu es. Je te le dis ouvertement : je t’aime. Et je t’aime du même Amour que j’aime le sage, le roi, le pauvre, le maudit, le paria, mes proches, la Terre, le monstre, l’ignorant, la voisine, ma flamme jumelle et l’Être suprême. Quand je te dis « je t’aime », je le déclare consciemment, à travers toi, à tout ce qui EST.
Je suis ravi d’avoir pu partager ces quelques instants avec toi. Cet échange n’est pas exhaustif, si tu veux continuer à partager tu peux m’écrire à l’adresse …..@hotmail.fr . Mais dorénavant tu sais que les « réponses » que je peux t’apporter sont à moitié fausses, seule ton expérience personnelle permet de les valider. Tu y gagneras plus en cherchant par toi-même, à l’intérieur, qu’à l’extérieur de toi.
Il est d’autres choses dont j’aurais pu faire part dans ce texte-ci, et s’il me semble juste de rajouter quelque chose par la suite, je le rajouterais ici sous forme de question-réponses.
Puisse ton être et l’Amour illuminer et enrichir la Vie, la Vérité et tout ce qui EST.

Tu peux reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
* qu'il ne soit pas coupé
* qu'il n'y ait aucune modification de contenu
* que tu fasses référence à l’adresse lever_du_voile@hotmail.fr
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile EmptyMar 23 Sep - 23:22

OUHAOUHHHHHHHHHHHHHHHH
SUper long texte... Mais... Vraiment magnifique !!!
Vraiment !

Grand merci pour ce partage ! Je vais l'envoyer à mes contacts, que ces réflexions sur la vie servent à tous, car un texte d'une telle humilité, et Sagesse, est rare !

Bonne soirée à tous, et encore un grand merci pour cet enseignement.
Je t'Aime chérie !
Et je vous aime aussi mes amours Very Happy
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MessageSujet: Re: Lever du Voile   Lever du Voile Empty

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